Les actions : définition et caractéristiques

Les actions sont le placement dynamique par excellence, tant par leur potentiel de plus-values à long terme que par leurs risques de pertes à court terme. Contrairement à une idée reçue, ce type d’investissement n’est pas réservé à une élite. Voici quelques recommandations pour investir dans des actions.


Définition des actions

Une action est une part du capital d'une entreprise dite "société par actions".
Le terme d'"action boursière" ou "action cotée en bourse" désigne celles qui sont cotées sur une ou plusieurs places financières dans le monde.

Les actions sont émises en contrepartie des apports lors de la création de la société. Les détenteurs d'actions peuvent ensuite en vendre une partie à d'autres investisseurs. C’est pour faciliter de telles transactions que les actions des sociétés les plus importantes sont cotées en bourse.

D’autres actions peuvent être émises ultérieurement lors d’une augmentation de capital. Cela permet aux entreprises de collecter des fonds destinés à leur développement.

Cours et valeur des actions

Le prix auquel s'échangent les actions boursières est appelé le cours de bourse.
Ce cours varie en fonction de l'offre et de la demande, avec un système modérateur destiné à éviter une trop grande instabilité des cours.

Le cours d’une action, censé refléter les estimations de revenus futurs par les investisseurs, dépend également de leur attitude par rapport au risque.

Rentabilité des actions

Les actions en bourse donnent droit à leur porteur à une partie des bénéfices, distribués sous forme de dividendes. Ces dividendes sont calculés au prorata du nombre d'actions détenu par chaque actionnaire.

Une action peut également être revendue avec une plus-value si sa valeur monte.

Ce placement fait partie des plus intéressants à long terme : la rentabilité moyenne des actions cotées en Bourse oscille entre 7% et 9%.

Acheter des actions

La valeur des actions boursières varie au jour le jour : il y a donc des pertes possibles à court terme. C’est pourquoi il est déconseillé de placer en Bourse de l’argent dont vous pourriez avoir besoin dans un délai de 5 ans.

Pour atténuer les risques, on recommande également une diversification du portefeuille. Si vous souhaitez gérer vous-même votre portefeuille d’actions, il est conseillé d’y investir au minimum 5000 à 10.000€, seuil en dessous duquel la diversification de vos actions serait insuffisante et les frais seraient pénalisants.

Les banques prélèvent des frais de courtage sur chaque achat et vente de titres. S’y ajoutent des frais de tenue de compte ou droits de garde.
Les courtiers en ligne sont plus avantageux pour gérer un petit portefeuille, avec des commissions comprises entre 5 et 10€ sur des transactions de 1000€ (soit 0,5 à 1%).

A noter : pour une personne ayant une famille à charge, il est raisonnable de ne pas investir en bourse plus de 20 à 30% de ses économies.

Si vous souhaitez acheter et revendre des actions sans avoir à gérer directement votre portefeuille, vous pouvez acheter des parts d'organismes de placements collectifs, comme les SICAV ou les FCP (Fonds communs de placement). Les gestionnaires de ces organismes se chargent de la constitution et de la gestion du portefeuille.

Fiscalité des actions

Les revenus tirés des actions sont soumis à l'impôt sur le revenu mais bénéficient d'allégements fiscaux.

Les dividendes soumis à l'impôt sur le revenu bénéficient :
• d'un abattement de 40%
• d'un abattement de 1525€ pour les célibataires (ou 3050€ pour un couple soumis à imposition commune)
• d'un crédit d'impôt de 50% du montant des revenus imposés dans la limite de 115 € pour un contribuable seul (230 € pour un couple).
Vous pouvez également opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire au taux de 18%.

Les moins-values réalisées lors de la vente d'actions sont imputables sur les plus-values de même nature réalisées dans l'année ou au cours des 10 années suivantes.
Les plus-values réalisées sont totalement exonérées d'impôt, si le total des ventes ne dépasse pas une certaine limite (25.830€ en 2010).

Si le seuil est dépassé, la totalité des plus-values est imposée au taux unique de 18%, auquel s'ajoutent 12,1% de prélèvements sociaux dès le premier euro de cession.

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