Les Hôtels de Paris : Un Plan de Redressement en Cours pour Assurer la Continuité des Activités
Le 27 mars 2025, Les Hôtels de Paris a annoncé l'avancement de son redressement judiciaire, géré par un Administrateur Judiciaire et un Mandataire Judiciaire. La période d'observation devrait se conclure fin avril 2025.
Suite à un jugement du Tribunal des activités économiques de Paris le 25 mars 2025, il a été décidé d'examiner les différentes solutions pour le redressement de la société, notamment par la cession de ses actifs. Une audience est prévue le 28 avril 2025 pour discuter des options de redressement.
L'Administrateur Judiciaire a lancé un appel d'offres pour des plans de cession, permettant aux potentiels repreneurs de soumettre des offres divisibles par hôtel. Les propositions reçues ont valorisé les actifs à hauteur de 332,5 millions d'euros, un montant supérieur à l'endettement déclaré de la société, qui s'élève à environ 130 millions d'euros.
Un projet de plan de redressement a été élaboré, visant à garantir le remboursement des créances des créanciers dans les six mois suivant son adoption. Ce plan repose sur plusieurs principes clés :
- La recherche de repreneurs et/ou de refinancement sera menée à terme pour permettre l'adoption de plans de cession partiels.
- La continuité des activités de la société sera maintenue.
- Un refinancement, qu'il soit total ou partiel, n'impactera pas les délais de remboursement des dettes.
La direction de Les Hôtels de Paris reste engagée à assurer la continuité de ses opérations tout en protégeant les intérêts de toutes les parties prenantes. La société s'engage également à tenir le marché informé des développements significatifs concernant sa situation.
Kevin Machefert, Directeur Général, souligne l'importance de ces démarches pour l'avenir de la société et la préservation des emplois.
Analyse de l'actualité :
Le communiqué des Hôtels de Paris présente une situation complexe mais avec des éléments positifs qui pourraient influencer favorablement la perception du marché. La société est actuellement en redressement judiciaire, ce qui est généralement perçu comme un signe de difficultés financières. Cependant, le fait que l'Administrateur Judiciaire ait lancé un appel d'offres pour la cession des actifs et que les propositions reçues valorisent ces actifs à 332,5 millions d'euros (supérieur à l'endettement de 130 millions d'euros) est un point encourageant. Cela indique qu'il existe une valeur résiduelle dans les actifs de la société, ce qui pourrait attirer des investisseurs potentiels.
La direction semble également proactive, avec un plan de redressement en place visant à assurer le remboursement des créances dans un délai de six mois. Les engagements à maintenir la continuité des activités et à protéger les intérêts des parties prenantes sont également des signaux positifs pour le marché. Le Directeur Général, Kevin Machefert, souligne l'importance de ces démarches pour l'avenir de la société et la préservation des emplois, ce qui peut rassurer les employés et les investisseurs.
Cependant, la situation reste délicate et dépendra de l'issue de l'audience prévue le 28 avril 2025. Si des repreneurs sont trouvés ou si un refinancement est obtenu, cela pourrait améliorer significativement la position de la société sur le marché. En revanche, un échec dans ces démarches pourrait avoir des conséquences négatives sur le cours de bourse.
