Résultats Semestriels 2024-2025 : La Société Française de Casinos enregistre une baisse de chiffre d'affaires malgré des investissements stratégiques

La Société Française de Casinos a publié ses résultats semestriels pour l'exercice 2024-2025, couvrant la période du 1er novembre 2024 au 30 avril 2025. Malgré un contexte difficile, le Conseil d'Administration a validé des comptes consolidés qui montrent une baisse du chiffre d'affaires à 10,4 M€, soit une diminution de 5,2% par rapport à l'année précédente.

Cette baisse est principalement attribuée aux travaux de modernisation réalisés dans les casinos de Gruissan et Châtel-Guyon, perturbant temporairement l'activité. En revanche, le casino de Port La Nouvelle a connu une croissance grâce à des actions de repositionnement réussies, tandis que le casino de Collioure a maintenu ses performances par rapport à l'exercice précédent.

Le Produit Brut des Jeux (PBJ) a également reculé, atteignant 9,8 M€, et le chiffre d'affaires net après prélèvements s'établit à 6,9 M€. L'EBITDA se chiffre à 1,3 M€, représentant 12,6% du chiffre d'affaires brut, impacté par une structure de coûts fixe face à la baisse de revenus.

Le résultat opérationnel courant a baissé à 0,7 M€, et le résultat net part du groupe s'élève à 0,5 M€, en baisse par rapport à 0,9 M€ l'année précédente. Cependant, la société affiche une trésorerie nette de 2,4 M€, renforcée par une bonne conversion de l'EBITDA en cash, avec des flux générés par l'activité de 1,2 M€.

Concernant la structure financière, les capitaux propres consolidés atteignent 13,2 M€, en légère hausse par rapport à 12,7 M€ à la clôture de l'exercice précédent. L'endettement financier brut est stable à 4,6 M€, intégrant des dettes locatives selon la norme IFRS 16.

Pour l'avenir, le Groupe envisage de poursuivre ses efforts commerciaux et marketing afin d'optimiser la fréquentation de ses casinos, tout en continuant à investir dans l'amélioration de son offre de jeux. La société a également sous-traité l'activité de restauration du casino de Châtel-Guyon à une enseigne nationale dans un souci de rationalisation financière.

En conclusion, bien que la Société Française de Casinos ait rencontré des défis au cours de ce semestre, elle démontre une résilience dans sa gestion financière et reste déterminée à renforcer ses activités à long terme.


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