Sapmer : Résultats Semestriels 2020 Marqués par la Crise Sanitaire
Sapmer, acteur majeur de la pêche réunionnaise, a publié ses résultats pour le premier semestre 2020, révélant une perte comptable consolidée de 11,5 millions d'euros. Cette situation est largement attribuée aux impacts économiques du COVID-19, qui ont entraîné une forte baisse des prix sur l'ensemble des espèces pêchées, notamment la légine et la langouste, ainsi que des reports significatifs de ventes vers le second semestre.
Le chiffre d'affaires de l'entreprise a chuté à 53,4 millions d'euros, contre 87,5 millions d'euros l'année précédente. Les résultats opérationnels ont également souffert, affichant un résultat de -7,2 millions d'euros, en nette diminution par rapport aux 9,3 millions d'euros de l'exercice précédent.
Les raisons de cette dégradation incluent :
- Une immobilisation de thoniers pendant deux mois en raison du confinement
- La fermeture temporaire de l'usine de valorisation pendant près de deux mois
- Des difficultés à réaliser les relèves d'équipages, entraînant une perte d'une centaine de jours de pêche au thon.
Malgré ces défis, Sapmer a réussi à pêcher l'intégralité de son quota de légine et de langouste pour la campagne 2019/20. Les ventes de légine ont repris, bien que les prix demeurent dégradés. Pour la campagne 2020/21, les quotas devraient rester au moins aussi élevés que ceux de l'année précédente.
Pour atténuer les effets de la crise, Sapmer a bénéficié du soutien de ses partenaires bancaires, incluant des moratoires sur le remboursement du principal et la mise en place de nouveaux prêts. L'entreprise est actuellement en discussions pour renouveler ce soutien financier face aux incertitudes persistantes, notamment avec le reconfinement de certains pays européens.
En termes de perspectives, bien que la marée 3 de légine ait permis de pêcher 100% du quota, le marché de la restauration et de l'hôtellerie continue de subir un ralentissement, compliquant les ventes et maintenant une pression à la baisse sur les prix. L'entreprise demeure vigilante face à l'évolution de ses marchés, particulièrement en Asie et en Amérique.
En conclusion, bien que Sapmer ait rencontré des difficultés significatives en raison de la pandémie, l'entreprise montre des signes de résilience et d'adaptabilité face à un environnement économique en constante évolution. Les investisseurs doivent suivre de près les développements futurs de l'entreprise, notamment en ce qui concerne la récupération des ventes et la gestion de la trésorerie.
Analyse de l'actualité :
Sapmer, acteur majeur de la pêche réunionnaise, a publié des résultats semestriels très impactés par la crise sanitaire liée au COVID-19. La perte comptable consolidée de 11,5 millions d'euros et une chute du chiffre d'affaires à 53,4 millions d'euros par rapport à 87,5 millions d'euros l'année précédente témoignent de la gravité de la situation. Les résultats opérationnels affichent également un résultat de -7,2 millions d'euros, en forte baisse par rapport aux 9,3 millions d'euros de l'exercice précédent.
Les raisons de cette dégradation incluent des immobilisations de thoniers et la fermeture temporaire de l'usine de valorisation, entraînant une perte d'une centaine de jours de pêche. Bien que l'entreprise ait réussi à pêcher l'intégralité de son quota de légine et de langouste, les prix demeurent dégradés et le marché de la restauration continue de subir un ralentissement.
Cependant, Sapmer montre des signes de résilience en bénéficiant du soutien de ses partenaires bancaires, avec des moratoires sur le remboursement du principal et la mise en place de nouveaux prêts. L'entreprise est en discussions pour renouveler ce soutien financier face aux incertitudes persistantes. Les perspectives restent préoccupantes, notamment en raison du reconfinement dans certains pays européens.
En conclusion, bien que Sapmer ait rencontré des difficultés significatives, l'entreprise fait preuve d'adaptabilité dans un environnement économique difficile. Les investisseurs doivent rester vigilants quant à la récupération des ventes et à la gestion de la trésorerie, ce qui laisse présager un impact négatif sur le cours de bourse à court terme.
