Pernod Ricard : Chiffre d'affaires en recul au T1 2024/25, impacté par la Chine et les États-Unis
Pernod Ricard, leader mondial des vins et spiritueux, a annoncé un chiffre d'affaires de 2 783 M€ pour le premier trimestre de l'exercice 2024/25, marquant un recul de -5,9% en organique et -8,5% en publié. Cette baisse s'explique principalement par un contexte macroéconomique difficile, particulièrement en Chine et aux États-Unis, où la demande des consommateurs a fortement chuté.
L'effet de change négatif de -103 M€, lié à la dévaluation de devises telles que le peso argentin, la livre turque et le naira nigérian, a également pesé sur les résultats, bien qu'il ait été partiellement compensé par un impact périmètre positif de +22 M€. Ce début d'année est donc jugé modeste, avec des performances contrastées selon les régions.
En Asie, la situation est particulièrement préoccupante, avec une baisse du chiffre d'affaires de -26% en Chine, en raison d'une faible demande pendant l'été et lors du Mid Autumn Festival. En revanche, l'Inde affiche une légère croissance de +2%, bien que cette performance soit affectée par un séquencement des ventes qui devrait s'inverser au deuxième trimestre.
Les États-Unis ont enregistré une chute de -10%, où la normalisation du marché des spiritueux et les ajustements de stocks des distributeurs ont contribué à une baisse des ventes. Cependant, des marchés comme le Japon, le Canada, le Brésil et la Turquie ont montré des signes de solidité, atténuant quelque peu les baisses globales.
Les marques stratégiques internationales, en particulier Martell en Chine et Royal Salute en Corée du Sud, ont connu des baisses significatives. À l'inverse, certaines marques premium, dont Jameson et Beefeater, continuent d'afficher une forte croissance. Le segment des boissons prêtes à consommer (RTD) a également prospéré, enregistrant une croissance à deux chiffres.
Malgré ces défis, Pernod Ricard reste confiant quant à ses perspectives. La société vise une croissance organique du chiffre d'affaires entre +4% et +7% à moyen terme, ainsi qu'une amélioration de la marge opérationnelle courante. Pour l'exercice 2024/25, un retour à la croissance organique est anticipé, soutenu par une reprise des volumes et une stabilisation de la marge opérationnelle.
Avec un chiffre d'affaires consolidé de 11 598 millions d'euros pour l'exercice précédent, Pernod Ricard continue de se positionner comme un acteur clé dans l'industrie des vins et spiritueux, malgré les turbulences économiques actuelles.
Analyse de l'actualité :
Pernod Ricard, leader mondial des vins et spiritueux, a récemment annoncé un chiffre d'affaires de 2 783 M€ pour le premier trimestre de l'exercice 2024/25, ce qui représente un recul de -5,9% en organique et -8,5% en publié. Cette baisse est principalement due à un contexte macroéconomique difficile, particulièrement en Chine et aux États-Unis, où la demande des consommateurs a fortement chuté.
En Asie, la situation est alarmante, avec une chute du chiffre d'affaires de -26% en Chine, affectée par une faible demande pendant l'été et lors du Mid Autumn Festival. Les États-Unis, quant à eux, ont enregistré une baisse de -10%, en raison de la normalisation du marché des spiritueux et des ajustements de stocks.
Cependant, certains marchés comme le Japon, le Canada, le Brésil et la Turquie montrent des signes de résilience, atténuant les baisses globales. De plus, certaines marques premium continuent de croître, et le segment des boissons prêtes à consommer (RTD) affiche une croissance à deux chiffres.
Malgré ces défis, Pernod Ricard reste optimiste avec une prévision de croissance organique du chiffre d'affaires entre +4% et +7% à moyen terme et un retour anticipé à la croissance pour l'exercice 2024/25. Cela montre une volonté de surmonter les turbulences actuelles, mais la forte dépendance à des marchés clés comme la Chine et les États-Unis demeure une source d'inquiétude.
Dans l'ensemble, bien que la société traverse une période difficile, les perspectives de croissance et la solidité de certaines marques offrent des raisons d'espoir, mais le chemin à parcourir reste semé d'embûches.