Néovacs Signe un Nouveau Contrat de Financement de 50 M€ : Perspectives et Impacts pour les Investisseurs
Néovacs, société française de biotechnologie cotée sur Euronext Growth Paris, a annoncé le 5 septembre 2021 la signature d'un contrat de financement d'un montant nominal maximal de 50 millions d'euros. Ce financement, qui s'étendra sur une période maximale de 48 mois, vise à soutenir le développement de la société après une première levée de fonds réussie de 40 millions d'euros.
Le nouveau contrat, établi avec le fonds luxembourgeois European High Growth Opportunities Securitization Fund (EHGO), permettra à Néovacs d'émettre des obligations convertibles ou échangeables en actions nouvelles (OCEANE) et des bons de souscription d'actions (BSA). Au total, 5 000 OCEANE-BSA seront émises, chacune d'une valeur nominale de 10 000 euros, réparties en cinquante tranches de 100 OCEANE.
Cette opération est stratégique pour financer des essais cliniques liés à la plateforme Kinoïde®, ainsi que pour explorer de nouvelles opportunités d'investissement. La première tranche de ce financement a déjà permis de lever 3 millions d'euros, entraînant la création potentielle de 2,25 milliards d'actions nouvelles si toutes les OCEANE sont converties.
Les actionnaires doivent être conscients de l'impact dilutif potentiel de cette émission. Par exemple, un actionnaire détenant 1% du capital avant l'émission verrait sa participation réduite à environ 0,73% après la première levée de fonds. À long terme, avec la conversion complète des OCEANE, cette participation pourrait descendre jusqu'à 0,15%.
Néovacs, fondée en 2010, se spécialise dans les vaccins thérapeutiques pour le traitement des maladies auto-immunes, avec des projets prometteurs comme l'IFNα Kinoïde pour le lupus. La technologie Kinoïde®, brevetée jusqu'en 2038, pourrait transformer la manière dont ces maladies sont traitées, offrant des options plus efficaces et mieux tolérées pour les patients.
Enfin, la société a évalué son risque de liquidité et estime avoir suffisamment de trésorerie pour couvrir ses besoins financiers sur les 12 prochains mois, avec une trésorerie nette de près de 43 millions d'euros.
Pour suivre l'évolution de cette opération et son impact sur le marché, les investisseurs peuvent consulter régulièrement le site officiel de Néovacs.
Analyse de l'actualité :
Néovacs a récemment annoncé la signature d'un contrat de financement de 50 millions d'euros, ce qui représente une avancée significative pour la société. Ce financement, prévu sur une période de 48 mois, est destiné à soutenir le développement de la société après une première levée de fonds réussie de 40 millions d'euros.
Le fait que ce contrat soit établi avec le European High Growth Opportunities Securitization Fund (EHGO) souligne la confiance des investisseurs dans le potentiel de Néovacs. L'émission d'obligations convertibles et de bons de souscription d'actions (OCEANE-BSA) permettra à la société de lever des fonds pour financer des essais cliniques liés à sa plateforme Kinoïde®, ainsi que d'explorer de nouvelles opportunités d'investissement.
Cependant, les actionnaires doivent être prudents face à l'impact dilutif potentiel de cette opération, qui pourrait réduire significativement leur participation au capital. Par exemple, un actionnaire détenant 1% du capital pourrait voir sa part diminuer à environ 0,73% après la première levée de fonds, et potentiellement à 0,15% si toutes les OCEANE sont converties.
Malgré cette dilution, la technologie Kinoïde®, brevetée jusqu'en 2038, offre des perspectives prometteuses dans le traitement des maladies auto-immunes, ce qui pourrait attirer des investisseurs à long terme. De plus, la société affiche une trésorerie nette de près de 43 millions d'euros, ce qui lui permet de couvrir ses besoins financiers pour les 12 prochains mois.
En somme, bien que le financement soit essentiel pour la croissance de Néovacs, les implications de dilution pour les actionnaires ne doivent pas être négligées. La santé financière de la société semble solide à court terme, mais les investisseurs doivent peser les risques associés à l'émission d'actions supplémentaires.
