TotalEnergies : Résultats du T3 2024 et Perspectives dans un Marché Pétrolier Difficile
TotalEnergies a publié ses résultats financiers pour le troisième trimestre 2024, mettant en évidence la résilience de son modèle intégré face à un environnement pétrolier défavorable. La compagnie affiche un résultat net ajusté de 4,1 milliards de dollars (G$), soit une baisse de 13 % par rapport au trimestre précédent, et un résultat net ajusté sur neuf mois de 13,9 G$, en recul de 23 %.
Le résultat net, part TotalEnergies, s'établit à 2,3 G$, en baisse significative de 39 %, tandis que l'EBITDA ajusté atteint 10,0 G$, en progression de 9 %. Le cash-flow d'exploitation est également en retrait, se chiffrant à 7,2 G$, soit une diminution de 20 %.
Patrick Pouyanné, Président-directeur général, a souligné que la performance de TotalEnergies est principalement soutenue par le secteur Exploration-Production, qui affiche un résultat opérationnel net ajusté solide de 2,5 G$, représentant une baisse modérée de seulement 7 %. La production amont s’élève à 2,41 millions de barils équivalent pétrole par jour (Mbep/j), bénéficiant de la montée en puissance du projet Mero 2 au Brésil.
Concernant le secteur Integrated LNG, le résultat opérationnel net ajusté atteint 1,1 G$, bien que la faiblesse des marchés ait impacté les activités de négoce. En revanche, le secteur Aval a souffert d'une chute des marges de raffinage, affichant un résultat net ajusté de 0,6 G$, en baisse d'environ 40 % par rapport au trimestre précédent.
Le secteur Integrated Power contribue également positivement avec un résultat opérationnel net ajusté de 0,5 G$. Au cours des neuf premiers mois de l'année, ce segment a vu son cash-flow augmenter de 35 % par rapport à 2023, atteignant 1,95 G$, en ligne avec les prévisions annuelles de plus de 2,5 G$.
En réponse à ces résultats, le Conseil d'administration a annoncé un troisième acompte sur dividende de 0,79 € par action, en hausse de près de 7 % par rapport à l'année précédente. De plus, des rachats d'actions d'un montant de 2 G$ ont été autorisés pour le quatrième trimestre 2024, portant le total des rachats pour l'année à 8 milliards de dollars.
Ces résultats témoignent de la capacité de TotalEnergies à naviguer dans un marché difficile tout en poursuivant sa stratégie de croissance durable et diversifiée.
Analyse de l'actualité :
TotalEnergies a publié des résultats pour le troisième trimestre 2024 qui, bien qu'ils montrent une certaine résilience, révèlent également des baisses significatives dans plusieurs indicateurs clés. Le résultat net ajusté de 4,1 milliards de dollars (G$) représente une baisse de 13 % par rapport au trimestre précédent, et un recul de 23 % sur neuf mois, ce qui peut susciter des inquiétudes parmi les investisseurs.
Le résultat net part TotalEnergies s'établit à 2,3 G$, en baisse de 39 %, ce qui est particulièrement préoccupant. En revanche, l'EBITDA ajusté de 10,0 G$ montre une progression de 9 %, indiquant une certaine robustesse opérationnelle. Cependant, la diminution du cash-flow d'exploitation à 7,2 G$ (-20 %) souligne des défis dans la génération de liquidités.
Le secteur Exploration-Production a montré une certaine résistance avec un résultat opérationnel net ajusté de 2,5 G$, mais le secteur Aval a souffert d'une chute des marges de raffinage, affichant une baisse d'environ 40 %. Cela pourrait affecter la perception du marché concernant la viabilité à long terme du modèle d'affaires de TotalEnergies dans un environnement pétrolier difficile.
Cependant, la décision d'augmenter le dividende de 0,79 € par action et d'autoriser des rachats d'actions d'un montant de 2 G$ pour le quatrième trimestre témoigne d'une volonté de maintenir la confiance des investisseurs et de retourner du capital aux actionnaires.
Dans l'ensemble, bien que les résultats soient mitigés, la capacité de TotalEnergies à naviguer dans un marché difficile tout en poursuivant sa stratégie de croissance durable et diversifiée est un point positif. Néanmoins, les baisses significatives des résultats nets et du cash-flow pourraient peser sur le cours de l'action à court terme.