Malteries Franco-Belges : Résultats 2020-2021 et Perspectives de Croissance
Le Groupe Malteries Franco-Belges (Euronext Paris / FR0000030074) a publié ses résultats annuels pour l'exercice 2020-2021, clos le 30 juin 2021. Le chiffre d'affaires a atteint 91,0 millions d'euros, en hausse de 2% par rapport à l'exercice précédent. Cependant, la société a dû faire face à des défis significatifs dus à la crise sanitaire, impactant la consommation de bière, notamment hors foyer.
Durant cette période, le volume de malts commercialisé a progressé de 3,2% pour atteindre 252.105 tonnes, tandis que la production de malt a diminué de 7,9%, s'élevant à 239.341 tonnes. Cette baisse est attribuée aux restrictions sanitaires affectant les usines de Pithiviers et de Brazey, ainsi qu'à des travaux d'entretien sur l'ensemble des malteries.
Le résultat opérationnel courant a chuté à 2,8 millions d'euros, contre 5 millions d'euros l'année précédente. Cette dégradation est en partie due à un dégrèvement de taxe sur le gaz reçu l'année précédente, ainsi qu'à une augmentation des coûts de maintenance liés aux travaux effectués. En tenant compte des éléments exceptionnels, le résultat opérationnel final s'établit à 2,7 millions d'euros.
Concernant la quote-part des sociétés associées, elle s'élève à 16,4 millions d'euros, stable par rapport à l'exercice précédent, malgré un recul de près de 2% des volumes vendus dans ce périmètre. Le résultat net part du Groupe est de 17,4 millions d'euros, enregistrant une baisse de 8% par rapport à l'année précédente.
Sur le plan financier, le total du bilan au 30 juin 2021 est de 244 millions d'euros, avec une trésorerie nette de 79 millions d'euros, marquant une amélioration significative par rapport à l'année précédente où la trésorerie était de 12,7 millions d'euros.
En termes de perspectives, la reprise du marché mondial de la bière est attendue en 2021, avec une croissance projetée de 4%. Les prévisions macroéconomiques sont également optimistes, avec des anticipations de croissance mondiale variant entre 4% et 6% en 2021 et 3% à 5% en 2022. Toutefois, la qualité des orges disponibles en Europe a été affectée par des conditions climatiques difficiles, entraînant une hausse des prix de l'orge.
À propos de Malteries Franco-Belges, c'est une filiale de Malteries Soufflet, acteur majeur dans la production de malts, répondant aux exigences des brasseurs et distillateurs à l'échelle internationale. Avec une capacité annuelle de production de 2 360 000 tonnes, le groupe continue de s'engager dans une démarche d'amélioration continue de la durabilité de ses produits.
Analyse de l'actualité :
Malteries Franco-Belges a publié des résultats annuels pour l'exercice 2020-2021 qui montrent une hausse du chiffre d'affaires de 2%, atteignant 91,0 millions d'euros. Cependant, la société fait face à des difficultés significatives dues à la crise sanitaire, impactant la consommation de bière, notamment hors foyer.
Le volume de malts commercialisé a progressé de 3,2%, mais la production de malt a diminué de 7,9%, ce qui soulève des inquiétudes sur la capacité de production future. Le résultat opérationnel courant a chuté à 2,8 millions d'euros, contre 5 millions d'euros l'année précédente, indiquant une dégradation notable de la rentabilité.
Bien que la quote-part des sociétés associées soit stable, le résultat net part du Groupe a baissé de 8%, ce qui pourrait affecter la perception des investisseurs.
Sur un plan positif, la trésorerie nette a considérablement augmenté, passant de 12,7 millions d'euros à 79 millions d'euros, ce qui témoigne d'une meilleure gestion financière.
Les perspectives de croissance sont encourageantes avec une reprise attendue du marché mondial de la bière et des prévisions macroéconomiques optimistes. Toutefois, la hausse des prix de l'orge due à des conditions climatiques difficiles pourrait peser sur les marges.
Dans l'ensemble, bien que certains indicateurs soient préoccupants, la solidité de la trésorerie et les perspectives de croissance apportent une note d'espoir. La tonalité de l'information est donc mitigée.
