LDC Réagit à la Décision de l'Autorité de la Concurrence : Un Impact Sur la Filière Avicole Française
Paris, le 6 mai 2015 – Le Groupe LDC a pris note de la décision rendue par l’Autorité de la Concurrence concernant certaines pratiques dans le secteur de la commercialisation de la viande de volaille (Décision n°15-D-08). Cette décision souligne les spécificités et les défis rencontrés par la filière avicole française, notamment avec la création d'une interprofession.
Dans son analyse, l’Autorité a reconnu que les pratiques en question étaient liées à un « épisode exceptionnel » marqué par une augmentation drastique des coûts des céréales, principaux intrants pour l'élevage de volailles. Les industriels ont été amenés à discuter des moyens pour répercuter ces hausses sur les prix proposés (§127).
Il est important de noter que l’Autorité n’a pas établi de preuves concrètes des dommages économiques ni d’impacts sur les prix pour les consommateurs et distributeurs. LDC rappelle que deux économistes réputés ont démontré, à partir de données objectives, l’absence d’impact significatif des pratiques analysées.
En outre, l’Autorité a souligné le rôle crucial des abattoirs, qui, malgré des contraintes financières, protègent l’activité des éleveurs tout en subissant les fluctuations des prix en aval (§299). Toutefois, LDC exprime son regret concernant le montant des sanctions infligées, qu’elle juge disproportionné par rapport aux faits reprochés.
Le groupe souligne également que cette sanction ne prend pas suffisamment en compte ses engagements pro-concurrentiels, notamment la création d’une interprofession prévue d’ici fin 2017. Cet engagement, soutenu par l'ensemble des acteurs de la filière, vise à répondre à un intérêt général clairement identifié (§314).
LDC rappelle son engagement envers ses clients distributeurs et consommateurs, tout en préservant l'équilibre économique des abattoirs et éleveurs. En 2014, le groupe a investi plus de 110 millions d'euros dans la productivité, la santé des salariés, l'emploi et l'environnement sur ses 62 sites, représentant 16 000 employés.
Cette décision pourrait peser lourdement sur une filière déjà fragilisée par des importations représentant plus de 40% des produits de volaille consommés en France. LDC déplore que ces éléments n'aient pas été pris en compte de manière adéquate dans le cadre de la sanction prononcée.