FIEBM : Résultats de l'OPRA et Projet de Retrait Obligatoire
La société Financière et Immobilière de l’Etang de Berre et de la Méditerranée (FIEBM), cotée sous le code ISIN FR0000062341, a annoncé les résultats définitifs de son offre publique de rachat d'actions (OPRA) qui s'est déroulée du 20 juillet au 15 septembre 2023. Au total, 783.609 actions ont été présentées à l'OPRA, un chiffre inférieur aux 837.648 actions que la société avait prévu de racheter, représentant 43,83 % du capital de FIEBM. Toutes les demandes de rachat seront satisfaites, pour un montant global de 9.011.503,50 euros.
Le règlement-livraison des actions rachetées est prévu pour le 22 septembre 2023. Ces actions seront annulées, entraînant une concentration accrue du capital, avec Marie-Catherine Sulitzer, l'actionnaire majoritaire, détenant désormais 95,21 % du capital de la société.
Suite à cette opération, l'actionnaire majoritaire a exprimé son intention de déposer un projet d'offre publique de retrait suivie d'un retrait obligatoire (OPR-RO) au même prix que l'OPRA. Ce projet sera soumis à l'approbation de l'AMF et nécessitera des financements qui pourraient provenir d'un prêt bancaire ou de dividendes distribués par la société.
Il est important de noter que la cotation des actions de FIEBM, suspendue en attendant la publication de ce communiqué, reprendra le 25 septembre 2023 à l'ouverture du marché.
Analyse de l'actualité :
Analyse de l'information :
La société FIEBM a récemment annoncé les résultats de son OPRA, avec un total de 783.609 actions présentées, ce qui est inférieur aux prévisions initiales de 837.648 actions. Cela représente un 43,83 % du capital de la société, et bien que toutes les demandes soient satisfaites, le fait que moins d'actions aient été rachetées que prévu pourrait être interprété comme un signe de faiblesse dans l'intérêt des investisseurs pour la société.
De plus, la concentration accrue du capital avec Marie-Catherine Sulitzer détenant désormais 95,21 % du capital soulève des questions sur la gouvernance et la liquidité future des actions. L'intention de l'actionnaire majoritaire de déposer un projet d'offre publique de retrait (OPR-RO) pourrait également inquiéter les petits actionnaires, car cela pourrait réduire leur capacité à vendre leurs actions à l'avenir.
Enfin, la suspension de la cotation des actions jusqu'à la publication de ce communiqué indique une certaine volatilité et incertitude autour de l'entreprise. La reprise de la cotation prévue pour le 25 septembre 2023 pourrait entraîner des fluctuations de prix en fonction de la réaction des investisseurs à ces nouvelles.
Dans l'ensemble, bien que l'OPRA ait été exécutée, les signaux mitigés concernant l'intérêt des investisseurs et la concentration du capital amènent à considérer cette annonce avec prudence.
