Eramet : Résultats du S1 2025 sous pression, mais des perspectives d'amélioration se dessinent
Eramet, le groupe minier et métallurgique, a publié ses résultats pour le premier semestre 2025, révélant une performance impactée par des défis opérationnels. L'EBITDA ajusté (hors SLN) a chuté de 45 % à 191 millions d'euros, principalement en raison de la baisse significative de la contribution de PT Weda Bay Nickel (PT WBN), qui a enregistré une perte de 92 millions d'euros. Cette situation est attribuée à un démarrage difficile de nouveaux sites de production en Indonésie, avec une dégradation de la teneur en nickel passant de 2,0 % à 1,6 %, ainsi qu'à une hausse des coûts opérationnels.
Le chiffre d'affaires ajusté (hors SLN) s'est établi à 1,528 milliard d'euros, en baisse de 7 % par rapport à l'année précédente, reflétant un effet volume négatif de 3 % sur les activités de manganèse et de nickel. Cependant, la société a observé une tendance positive dans ses autres activités minières au deuxième trimestre, avec une amélioration des difficultés logistiques au Gabon et une forte croissance des ventes de sables minéralisés (+20 %).
Dans un environnement macro-économique incertain, Eramet a ajusté ses objectifs de volume pour 2025 : pour le minerai de manganèse transporté, l'objectif est désormais fixé entre 6,5 et 7,0 millions de tonnes, tandis que pour le minerai de nickel vendu à l'externe, il est prévu entre 36 et 39 millions de tonnes. En parallèle, la société maintient son plan d'investissements pour 2025, estimé entre 400 et 450 millions d'euros, visant à renforcer sa capacité de production et à améliorer son efficacité opérationnelle.
Malgré ces résultats décevants, Paulo Castellari, le Directeur Général d'Eramet, reste optimiste quant à la capacité du groupe à se repositionner sur une trajectoire de création de valeur durable. La sécurité demeure une priorité, avec un taux de fréquence des accidents (TF2) de 0,6, bien en dessous de l'objectif de la feuille de route RSE (<1,0).
En matière d'engagements RSE, Eramet continue d'avancer sur plusieurs fronts, notamment avec des initiatives en faveur de la santé et de la biodiversité. Le groupe a également procédé à l'émission d'obligations liées au développement durable pour un montant total de 600 millions d'euros, renforçant ainsi sa position financière.
En conclusion, bien que le premier semestre 2025 ait été difficile pour Eramet, des signes encourageants émergent pour la seconde moitié de l'année, notamment grâce à des améliorations logistiques et une performance solide dans certaines de ses activités clés.
Analyse de l'actualité :
Eramet, le groupe minier et métallurgique, fait face à des résultats décevants pour le premier semestre 2025, avec un EBITDA ajusté en chute de 45 % à 191 millions d'euros, principalement dû à des défis opérationnels liés à PT Weda Bay Nickel. La perte de 92 millions d'euros enregistrée par cette entité souligne les difficultés rencontrées lors du démarrage de nouveaux sites de production en Indonésie, aggravées par une baisse de la teneur en nickel et une hausse des coûts opérationnels.
Le chiffre d'affaires ajusté a également diminué de 7 %, reflétant un effet volume négatif sur les activités de manganèse et de nickel. Cependant, des signes d'amélioration émergent, notamment une tendance positive dans d'autres activités minières au deuxième trimestre, ainsi qu'une forte croissance des ventes de sables minéralisés (+20 %).
Malgré un environnement macro-économique incertain, Eramet a ajusté ses objectifs de volume pour 2025 tout en maintenant un plan d'investissements ambitieux, ce qui pourrait renforcer sa capacité de production et son efficacité opérationnelle.
Le Directeur Général, Paulo Castellari, reste optimiste quant aux perspectives de création de valeur durable. Les engagements en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et l'émission d'obligations liées au développement durable renforcent également la position financière d'Eramet.
En conclusion, bien que le premier semestre ait été difficile, des signes encourageants pour la seconde moitié de l'année pourraient atténuer les impacts négatifs sur le cours de bourse, mais la situation reste fragile.
